13 juillet : trajet OAXACA - MEXICO
15 juil. 201213 JUILLET
C’est après une nuit fortement agitée pour Anne et bonne pour les autres, que nous quittons Oaxaca, avec le regret de ne pas y être resté une journée de plus, tant il y a à voir sur cette ville et sa région. Mais il nous faut rejoindre Mexico où notre hôtel est déjà réservé, donc pas d’alternative !
Nous grimpons dans notre bus à 10H30, et nous voilà parti pour six bonnes heures de routes à travers la sierra et la pampa Mexicaine. Anne n’est pas au mieux mais serre les dents afin de ne pas trop subir le voyage. Pas grand-chose dans le ventre pour elle, si ce n’est deux tasses de thé dit « magique » par le patron de l’hôtel où nous dormions, et trois bananes achetées en coup de vent avant de prendre le bus. Pas de quoi remettre d’aplomb notre « ATM Banque » !
Notre route défile tranquillement entre cactus émergeants des taillis, travaux routiers et armée montant dans le bus et vérifiant les valises en soutes. Le soleil qui nous accompagnait depuis le départ d’Oaxaca fait place à des pluies d’orage au fur et mesure que nous approchons de Mexico.
Il est 16H30 lorsque nous abordons, par ses bidonvilles, la plus grande agglomération du Monde avec ses plus de 20 millions d’habitants. Coincée dans une cuvette, la ville et sa périphérie se situe tout de même à une altitude de 2.240 mètres et s’étend sur 60 kms du nord au sud et 40 kms d’est en ouest ! Nous bouchonnons à de multiples endroits de la ville avant de poser nos pieds au terminal Oriente, situé à l’est de Mexico.
Une fois descendus, nous récupérons nos valises et partons prendre un taxi pour rejoindre notre hôtel. L’occasion, ici, de subir notre plus grosse frayeur depuis notre départ de France car nous échappons à notre première tentative d’arnaque, en nous apercevant, au dernier moment, que celui que nous avions arrêtés n’avait rien de bien net en terme de légalité et ce malgré son logo sur les portières, son permis et sa licence affichés sur le pare-brise. Nous faisons donc demi-tour alors que Janelle mettait ses pieds à l’intérieur de la voiture et revenons vers le terminal où nous trouvons une station de taxis officielle. Achats des billets dans une guérite avec prix fixe en fonction de la destination, arrivée d’un taxi, chargement des valises contre remise des billets et ticket d’autorisation pour que le chauffeur puisse partir. Là, ça ne rigole pas, c’est bien plus rassurant et pas plus chère ! Nous voilà en direction de centre historique, où avant celui-ci, nous passons différentes rues glauques pour finir par déboucher sur le Zocalo, le contourner et arriver à notre logement, l’hôtel Habana. Hôtel sympa et à deux pas des principales attractions de la ville.
En termes de ressemblance d’infrastructures, nos premières images de Mexico donnent plutôt l’impression d’être sur New Delhi que sur Shanghai ou Pékin. Routes, ponts et immeubles sont mal en point, les rues sont sales et la circulation comme le stationnement sont anarchique ! Il faut dire, à décharge, qu’ici la terre tremble régulièrement et que cela ne doit pas aider ... tout du moins pour la voirie.
Une fois installés dans nos pénates nous ressortons casser une petite graine dans un restaurant situé presque face à notre hôtel. Ce soir, Anne va mieux et mange avec appétit !
Demain, découverte de mexico.
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